L’état de santé d’une personne se caractérise par une interaction entre plusieurs facteurs individuels, socio-environnementaux et économiques : les revenus, l’éducation, les conditions de travail, le cadre de vie, l'environnement, l’accès au système de soins…
La situation de la région Sud Provence-Alpes-Côte d'Azur se caractérise par une grande hétérogénéité :
Assurer l’accès aux soins des personnes vulnérables et précaires
Améliorer l’accès à l’offre sanitaire, sociale et médico-sociale de l’ensemble de la population urbaine comme rurale
Mettre en œuvre le Programme Régional d’Accès aux Soins et à la Prévention pour les Personnes Démunies (cf. PRAPS PACA 2018-2023)
Mettre en œuvre le Programme Régional Santé-Environnement (cf. PRSE PACA 2015-2021)
Soutenir les établissements de santé publics et les structures qui assurent une Permanence d’accès aux soins de santé (PASS)
Augmentation du renoncement aux soins des personnes en situation de précarité avec la crise Covid.
Un reste à charge pour le patient peut entrainer un renoncement aux soins.
Ne pas prendre en compte la dimension multi-factorielle des déterminants de santé serait une erreur.
Les régions sont compétentes en matière de définition des objectifs particuliers de santé, ainsi que de détermination et de mise en œuvre des actions correspondantes (participation aux différentes commissions territoriales pilotées par les Agences Régionales Santé (ARS) ; contribution au financement et à la réalisation d’équipements sanitaires pouvant intervenir dans les quartiers prioritaires définis au sens de la politique de la ville (QPV) ; attribution d’aides pour l’installation ou le maintien des professionnels de santé dans les zones déficitaires en offres de soins; etc.).
Les départements sont compétents pour définir la politique d'action sociale et médico-sociale en tenant compte des compétences confiées à d’autres acteurs (élaboration et mise en œuvre des schémas départementaux d'organisation sociale et médico-sociale ; coordination des actions sociales et médico-sociales menées sur le territoire départemental ; autorisation de création ou de transformation des établissements et services sociaux ou médico-sociaux (ESSMS) fournissant des prestations relevant de la compétence du département et leur habilitation à tarifer les prestations fournies ; présidence du Conseil d'Administration (CA) des établissements publics spécialisés ; etc.).
Relancer l’investissement des hôpitaux et EHPAD publics, pour renouveler les infrastructures et le matériel vieillissant qui entravent le travail des soignants mais aussi pour développer l'innovation, la transition numérique et écologique dans tous les territoires.
Promouvoir et soutenir les établissements assurant les permanences d’accès aux soins de santé (PASS).
Développer la médiation en santé pour les personnes éloignées des systèmes de prévention et de soins.
Développer les maisons et les centres de santé pluriprofessionnelles au sein des quartiers prioritaires, en interaction forte avec les acteurs de santé.
Développer les soins en milieu pénitentiaire.
Développer le dispositif de contrat de début d'exercice, qui soutient l’installation des jeunes médecins où l’offre médicale est insuffisante et où l’accès aux soins de premiers recours est difficile.
Développer l’Hospitalisation à domicile et les équipes mobiles (Equipes mobiles de gériatrie, Equipe mobile de psychiatrie et précarité…).
Initier des dispositifs innovants pour améliorer l’accès aux soins comme la télémédecine.
Permettre aux personnes réunissant les conditions de bénéficier de la Protection universelle maladie et promouvoir le dispositif 100 % santé.
Les établissements de santé et médico-sociaux publics sont des acteurs économiques et sociaux au cœur des territoires. La FHF Provence Alpes Côte d'Azur fait des propositions pour améliorer l'accès à l'offre sanitaire et médico-sociale à l'ensemble de la population urbaine comme rurale, et défend une politique de prévention et d'éducation à la santé.
Retrouvez les observations et propositions de la FHF PACA sur le PRS3 soumis à consultation des instances de démocratie sanitaire jusqu'au 10 octobre.