Le conseil régional peut agir sur le renforcement de la formation professionnelle hospitalière par un accompagnement encore plus volontariste  des besoins en formation aux métiers de la santé, en tension et nouveaux.

Par sa participation à la gouvernance des EHPAD, le conseil départemental doit accompagner les EHPAD dans cette période de fragilité financière.

Les élu(e)s du territoire sont appelé(e)s à soutenir un accès numérique pour tous en vue du développement des outils du numérique.

Dans le cadre de la nouvelle politique régionale d’investissements en santé placée sous la gestion de l’Agence Régionale de Santé (ARS), les élu(e)s contribuent au pilotage et au financement des projets immobiliers sanitaires et médico-sociaux publics.

Les élu(e)s peuvent diminuer le reste à charge des résidents des structures médico-sociales publiques par un soutien financier d’un projet immobilier (réduire l’impact sur le prix de journée).

Le département peut adapter son financement en fonction du niveau de dépendance en lien avec le taux d’encadrement (soit les effectifs de personnels en équivalent temps plein (ETP) par rapport au nombre de places dans l’établissement en appréciant la dépendance moyenne des résidents). La Banque Postale met à disposition  Portraits et situations financières des Ehpad publics autonomes : zoom sur les départements de PACA » (étude 2021 à partir de données 2019).

Face à l’augmentation des besoins, le département et la région peuvent renforcer leur financement dans le développement d’une transformation de l’offre en ambulatoire et au domicile.

Les régions sont compétentes en matière de définition des objectifs particuliers de santé, ainsi que de détermination et de mise en œuvre des actions correspondantes (participation aux différentes commissions territoriales pilotées par les Agences Régionales Santé (ARS) ; contribution au financement et à la réalisation d’équipements sanitaires pouvant intervenir dans les quartiers prioritaires définis au sens de la politique de la ville (QPV) ; attribution d’aides pour l’installation ou le maintien des professionnels de santé dans les zones déficitaires en offres de soins; etc.).

Les départements sont compétents pour définir la politique d'action sociale et médico-sociale en tenant compte des compétences confiées à d’autres acteurs (élaboration et mise en œuvre des schémas départementaux d'organisation sociale et médico-sociale ; coordination des actions sociales et médico-sociales menées sur le territoire départemental ; autorisation de création ou de transformation des établissements et services sociaux ou médico-sociaux (ESSMS) fournissant des prestations relevant de la compétence du département et leur habilitation à tarifer les prestations fournies ; présidence du Conseil d'Administration (CA) des établissements publics spécialisés ; etc.). 

Les élu(e)s locaux sont des élu(e)s de terrain qui doivent avoir pour première préoccupation l’attractivité de leur territoire. Si cette problématique relève en partie des établissements, les départements et régions peuvent, par le truchement des politiques locales, apporter leur soutien et compléter les actions. 

Le développement et le financement par la région d'une offre de formation riche et diversifiée sont des facteurs déterminants dans l'attractivité et la fidélisation des professionnels de santé hospitaliers et médico-sociaux de la région PACA.


En leur qualité d'autorité territoriale, d'assemblée délibérante et d'employeur public, le conseil départemental et le conseil régional ont un rôle légitime en matière de gouvernance simplifiée et de clarification des responsabilités respectives (notamment avec l'ARS). 

Le conseil départemental pilote la politique de solidarité, notamment autour des personnes handicapées et des personnes âgées. A ce titre, ses élu(e)s doivent pouvoir disposer des outils et éléments objectifs pour pouvoir contribuer à refonder la politique du Grand âge et de l’autonomie : cela passe par la transformation de l'offre, par le renforcement des effectifs et des compétences, l'investissement et le développement du numérique.

Le conseil départemental  a une mission importante en matière de prévention de la santé au sens large (consultation, vaccination, dépistage,…). Il est chef de file de l’ aide sociale et de l'action sociale (la Maison départementale des personnes handicapées (MDPH), le service de protection maternelle et infantile (PMI), la maison des adolescents, …)  

Le conseil régional participe notamment à la lutte contre la sédentarité par la promotion de l’activité physique. Il convient d'inciter chaque individu à être acteur de sa propre santé.

La coordination des parcours de prise en charge doit être renforcée. Des guichets uniques doivent se généraliser, à l’instar des Maisons Départementale de l’Autonomie (MDA).

La démarche de responsabilité populationnelle partagée répond à une démarche intégrée de tous les acteurs de la santé autour des populations, qui permet de mettre autour de la table l'hôpital, les CPTS, les patients, les représentants des usagers, les pharmaciens etc.. Les collectivités locales y ont un rôle majeur à jouer.

Le conseil départemental peut poursuivre voire renforcer la politique d’appels à projets innovants, notamment dans le secteur numérique (télésanté, formations, …) à destination des établissements sanitaires, sociaux et médico-sociaux.

Les établissements sanitaires et médicaux sociaux souhaitent renforcer leur participation au développement numérique des territoires. Cette participation se fera en lien avec la politique régionale en matière d’innovation et de développement économique.

Les établissements sanitaires, sociaux et médico-sociaux attendent un soutien fort des collectivités territoriales pour faciliter le déploiement d’outils de coopération numérique et autres outils innovants.

La loi de modernisation de l’action publique territoriale et d’affirmation des métropoles du 27 janvier 2014, dite MAPTAM, a confié aux régions françaises la gestion de la majorité des fonds européens structurels et d’investissement (FESI). Ces fonds constituent l’un des principaux postes de dépenses de l’Union européenne. Sur la période 2014-2020, ils représentent environ 27 Md€ en France.

Les collectivités territoriales ont tout intérêt à accompagner, financièrement et institutionnellement, les établissements publics des secteurs sanitaires et médico-sociaux dans le déploiement de leur transition écologique. 

Le plan régional de prévention et de gestion des déchets doit prendre en compte les spécificités techniques et logistiques des établissements publics de santé.

Se rapprocher de l'antenne régionale de l'Association Nationale pour la Formation permanente du personnel Hospitalier (ANFH) et de la Fédération hospitalière de France Provence-Alpes-Côte-d'Azur (FHF PACA) pour construire, par territoire, un plan d'action partagé avec les établissements publics de santé et médico-sociaux pour diminuer leur impact environnemental.