Des mutations à venir du fait du développement de la e-santé comme réponse à la nécessaire transformation de notre système de santé.
82% des hospitaliers sont fiers de travailler à l’hôpital public et 90% se disent convaincus d’être utiles à la société ; Malgré tout pour près la moitié d’entre eux, la crise sanitaire a dégradé leur confiance dans l’avenir du système de santé français (49 %) et dans leur capacité à exercer leur métier à l’avenir dans de bonnes conditions (43 %) : l’innovation en santé apparait comme une solution à ce mal être exprimé.
Rôle des technologies de l’information et de la communication en période de confinement : comme solution de maintien des liens entre patient(e)s/résident(e)s et leurs familles mais également comme alternative à la continuité du service public : développement des visioconférences et du télétravail.
Tendance au renforcement de la sécurisation des systèmes d’information (logiciels médicaux notamment) et à la protection des données (contexte de piratages fréquents).
Des tensions ressenties pour une vingtaine de spécialités médicales : 81 % des établissements de la région déclarent rencontrer des difficultés de recrutement en médecine générale…
… et des tensions inégalement réparties entre territoire et spécialité.
La nécessité de juguler une répartition déséquilibrée des médecins généralistes et spécialistes sur le territoire.
S’appuyer sur le Plan de la transformation numérique régionale en santé en lien avec le Programme Régional de Santé (PRS) et « Ma santé 2022 » : innovation en santé comme levier de réduction des inégalités d’accès aux soins.
Se saisir de l’opportunité apportée par le Plan de relance de l’investissement (volet financement du SEGUR de la santé) qui prévoit une enveloppe de 6,5 Md€ dédiée aux projets d’investissement et une enveloppe de 6 Md€ de plan de relance de l’investissement financée par l’Europe (dont 2,5 Md€ pour les projets hospitaliers sanitaires, 1,4 Md€ pour le numérique et 2,1 Md€ pour le médico-social).
Poursuivre l’innovation « en capital humain » : développer la formation d'assistant(e) médical, d’infirmier(e) en pratique avancée, de médecin junior (déchargeant ainsi les médecins de certains actes), qui vont permettre également de soulager et valoriser les métiers de la santé (notamment les secteurs du grand âge et du handicap).
Développer et renforcer l’accès aux consultations à distance pour lutter contre les reports de soins et la désertification médicale : accompagner le déploiement du télé soins, des téléconsultations et de la e-prescription.
Prendre part à la nouvelle proposition de gouvernance : reconnaitre le rôle du conseil national de l’investissement en santé (nouvellement créé pour évaluer les projets et diffuser les bonnes pratiques). Celui-ci prévoit notamment de restaurer les capacités de financement des établissements sur 10 ans.
Les Agences Régionales de Santé (ARS) auront en charge la conduite des projets innovants tout en associant de façon étroite les élus locaux.
La téléconsultation reste un palliatif qui ne saurait remplacer une prise en soins exhaustive donc plus qualitative.
Le conseil départemental peut poursuivre voire renforcer la politique d’appels à projets innovants, notamment dans le secteur numérique (télésanté, formations, …) à destination des établissements sanitaires, sociaux et médico-sociaux.
Les établissements sanitaires et médicaux sociaux souhaitent renforcer leur participation au développement numérique des territoires. Cette participation se fera en lien avec la politique régionale en matière d’innovation et de développement économique.
Les établissements sanitaires, sociaux et médico-sociaux attendent un soutien fort des collectivités territoriales pour faciliter le déploiement d’outils de coopération numérique et autres outils innovants.
La loi de modernisation de l’action publique territoriale et d’affirmation des métropoles du 27 janvier 2014, dite MAPTAM, a confié aux régions françaises la gestion de la majorité des fonds européens structurels et d’investissement (FESI). Ces fonds constituent l’un des principaux postes de dépenses de l’Union européenne. Sur la période 2014-2020, ils représentent environ 27 Md€ en France.
Favoriser les outils numériques permettant l’acculturation des professionnels de santé aux nouveaux services.
Utiliser le levier que peut représenter le/la patient(e) / l’usager dans l’adoption d’un service numérique (ou tout autre innovation en santé) par les professionnels de santé comme l’illustre l’expérience Doctolib.
Soutenir les projets à fort impact pour les utilisateurs.
L’innovation est un point essentiel en santé afin d’accroître la qualité du service rendu à l’usager. La FHF Provence-Alpes-Côte d’Azur souhaite porter et soutenir une démarche ambitieuse de soutien à ces innovations.
Le travail d'influence de la FHF PACA a porté ses fruits ! Le département des Alpes du Sud (05) est désormais le 7ème territoire pionnier à déployer cette démarche au profit des patients à risque ou souffrant d'insuffisance cardiaque. Comprendre la #Respop ? On vous explique.